Image montrant une cabane pour s'isoler

Tu as l’impression que l’extérieur de ta maison est source de danger et que les gens que tu croises dans la rue sont agressifs ? Tu hésites à sortir, tu ne sais pas si c’est par manque d’envie, de confiance en toi ou par crainte d’être confronté à des inconnus ?

Tu souffres peut-être du
syndrome de la cabane.

Également appelé syndrome de l’escargot, cet empêcheur de tourner en rond peut être handicapant. Si tu es célibataire, il va t’empêcher de rencontrer d’autres personnes susceptibles de te correspondre. Si tu es en couple, le syndrome de la cabane risque de t’opposer à ton partenaire et de créer une fêlure entre vos envies respectives.

Blablamour a réuni les meilleurs conseils pour t’aider à sortir du syndrome de la cabane.

Le syndrome de la cabane est un mal connu depuis longtemps

L’expression n’est pas nouvelle et elle vient directement d’un mal vécu par les chercheurs d’or qui se trouvaient enfermés dans des cabanes pendant des mois. Lors de la Ruée vers l’or, dans les années 50 aux États-Unis, il était coutumier de partir pendant des semaines, voire des mois, dans des contrées totalement paumées d’une Australie parfois hostile.

Les chercheurs de pépites séjournaient dans des cabanes situées au milieu de nulle part et dotée d’un confort très sommaire. Comme ils y restaient de longs mois, ils finissaient par s’habituer à ces conditions de vie dépourvues de lien social et pendant lesquels tous leurs sens se trouvaient aiguisés.

En revenant à la vie sociale, ils ressentaient de la méfiance, une sorte de paranoïa vis-à-vis de leurs congénères, et il leur fallait plusieurs semaines pour réintégrer leur communauté sans crainte. Les spécialistes ont aussi pu noter chez certains, une nostalgie de cette vie recluse qui, on doit bien l’avouer n’a pas que des inconvénients.

Dans certaines professions, comme celle des gardiens de phare ou dans des circonstances précises (longue période d’hospitalisation) un syndrome de la cabane est également observé.

Tu l’as compris, le confinement est aussi un facteur facilitant cette crainte de sortir de chez soi pour rencontrer de nouvelles personnes.

Les symptômes facilement identifiables du syndrome de l’escargot

Même si nous sommes sortis du confinement depuis près d’un mois, il semble que beaucoup d’entre nous ont encore des difficultés à sortir pour rencontrer de nouvelles personnes.

Si tu fais partie de cette catégorie, essaye de comprendre si tu es victime du syndrome de la cabane :

  • Tu as peur de te montrer, tu te trouves changée par rapport au début du confinement, tu n’es pas à l’aise en public, alors que tu l’étais avant.
  • Tu es angoissé à l’idée de croiser des gens que tu ne connais pas, d’ailleurs, tu as l’impression que tu n’en as pas envie.
  • Tu es épuisée alors que tu ne fais pas d’effort physique, et tu te sens essorée, même le matin en te levant.
  • Le bruit extérieur te semble insupportable et tu as la sensation que la rue est potentiellement dangereuse pour toi.

Ces symptômes apparaissent dans un moment où il est nécessaire de réadapter son quotidien et ils sont provoqués par un changement de rythme assez brutal qui nous est imposé, alors qu’on nous l’interdisait il y a peu. Il est normal que notre cerveau s’en trouve déstabilisé.

Sortir du syndrome de la cabane pour vivre l’amour au grand jour

Si tu as identifié un syndrome de la cabane te concernant ou s’il concerne ton partenaire, ne t’affole pas, il disparaît généralement en quelques semaines.

Si tu vis en couple

Parle de tes appréhensions à ta moitié, si tu ne lui dis rien, elle va se poser des questions et risque de se faire des idées quant à tes sentiments. Explique-lui que c’est difficile pour toi en ce moment d’aller dans des endroits où il y a beaucoup de monde et demande-lui d’organiser des activités de façon progressive.

Commencez par sortir en couple dans des endroits calmes et progressivement, tu verras que tu seras de plus en plus confiant pour fréquenter des lieux avec plus de monde. Si c’est ton compagnon qui est dans cette situation, fais preuve de patience pour ne pas le buter et trop le brusquer, ce qui aurait l’effet inverse.

Fixe-toi des petits objectifs, essaye de relativiser le risque que tu prends à sortir et concentre-toi sur le plaisir que ces sorties te procurent. Tu verras très vite leur bénéfice l’emporter sur tes pressentiments.

Si tu es célibataire

Tu as été isolé pendant plusieurs mois et tu as encore du mal à te trouver attrayant ? Donne-toi la chance de te plaire à toi-même et tu verras que le reste aura tendance à suivre naturellement.

Ça commence par prendre soin de ton apparence, à te mettre en valeur dans des vêtements qui te laissent libre de tes mouvements. Choisis des tenues dans lesquelles tu te sens à l’aise et qui correspondent au style des personnes que tu souhaites rencontrer.

Ça paraît bête, mais si tu aimes les hommes écoresponsables et amoureux de la nature, évite les talons aiguilles et les jupes moulantes. Dit comme ça, ça prête à sourire, sauf que ça ne pourra pas marcher 😉

Une fois que tu es au top de ton style, commence par faire des sorties pour affronter le regard des gens dans des boutiques ou tout simplement dans la rue. Petit à petit, tu vas te rendre compte que les gens ne tiennent pas vraiment compte de ta présence, et que tu peux évoluer sans crainte au milieu des autres.

Apprends à regarder ceux que tu croises dans les yeux, avec ce fichu masque, tu as pris l’habitude d’être caché, mais il est temps de te révéler. N’oublie pas de sourire, pas bêtement, mais quand tu croises une belle personne, montre-lui qu’elle ne te laisse pas indifférent.

Le langage corporel est aussi une manière très efficace pour montrer que tu accordes de l’intérêt à quelqu’un. Attire l’attention sans trop en faire, essaye d’être subtile et démonstrative en même temps.

Un joli programme, n’est-ce pas ? Tu as maintenant tout l’été pour le mettre en place, rencontrer l’âme sœur et attirer le grand amour dans tes filets.

Blablamour vous souhaite de belles vacances, en couple, entre amis, en solo ou entre célibataires inspirés.